LE PLANEUR, SON VOL ET SON PILOTE

Sa découverte 

 Le planeur, son vol, son pilote et ses articles vous ouvriront au monde du vol sans moteur dans le ciel. Sensations fortes garanties!

Le planeur : qu’est-ce que c’est et comment fonctionne-t-il ?

Découvrez l’aéronef léger qui peut rivaliser avec le Condor des Andes, en matière de taille et de portée. Avec une envergure de 9,8 pieds (3 m) et un poids de 33 livres (15 kg), ce vautour est capable de voler sur une distance 106 miles (170 km) sans aucun battement d’ailes. Mais comment cela est-il possible ? Mais, comment vole un planeur ?

Le vol à voile également connu sous le nom de planeur

Il repose sur l’exploitation des courants aériens ascendants réchauffés par le soleil. Il s’agit d’une activité aéronautique sans moteur qui inclut le planeur, le deltaplane et le parapente. En apprenant à lire le ciel, les nuages et les vents, les pilotes peuvent vivre une expérience semblable à celle des oiseaux. Pour les pilotes, comprendre les principes de base du vol en planeur est essentiel pour une maîtrise parfaite de l’appareil.

L’origine du planeur ?

L’histoire du vol à voile demeure une première avant de celle de l’aviation. Elle remonte à 1804, lorsque Sir George Cayley d’Angleterre a réalisé ses premiers modèles d’aéronefs volants. En 1849, le premier planeur voyait le jour.

 origine - du planeur
Un des premiers planeurs

Les premiers vols réussis n’ont été enregistrés seulement à partir de 1891, grâce à des pionniers comme Otto Lilienthal, surnommé Glider-King.

La fabrication du planeur

Pour voler, les planeurs utilisent de grandes ailes fabriquées à partir de matériaux légers et résistants tels que la fibre de verre, le carbone et le plastique.   Ces ailes, d’une envergure de 43 à 82 pieds (13 à 25 m), fournissent la portance. Des ailerons à l’arrière des ailes permettent au pilote de contrôler l’inclinaison de l’aéronef pendant le vol. Cette conception permet également au planeur de réaliser des figures acrobatiques lors des compétitions de voltige.

Comment décolle le planeur ?

Le décollage peut se réaliser de plusieurs façons, mais la méthode la plus courante au Québec est le remorquage par avion. Un câble de largage d’une longueur variant de 197 à 295 pieds (60 à 90 m) est utilisé, avec des extrémités munies d’un anneau de polyester et en de polypropylène.

Le pilote du planeur doit garder son appareil en vol horizontal à un mètre du sol jusqu’au décollage de l’avion remorqueur. S’il monte plus haut, il empêchera l’avion de s’envoler.

planeur- vo-l pilote
Remorquage par avion

La technique du remorquage permet au planeur d’être largué verticalement du treuil. Il s’exécute à l’endroit et à l’altitude adéquate décidée par le pilote du planeur. Ce dernier actionne la poignée du crochet. Une fois fait, il accomplit un virage pour annoncer au pilote de l’avion qu’il a effectué la séparation de son appareil.

Tableau de bord d’un planeur

Toujours impressionnant à voir le tableau de bord d’un planeur. Il se présente parfois différemment les uns des autres selon sa vocation comme celui utilisé pour la compétition, de centre-école, en vol local. Regardons celui du LAK-17B.

Le planeur -ses équipements
Tableau de bord — planeur LAK-17B
  • L’altimètre fournit évidemment l’altitude de l’appareil.
  • L’anémomètre indique la vitesse du planeur par rapport à l’air.
  • Le variomètre détermine la rapidité ascensionnelle.
  • Le fil de laine montre la symétrie ou la dissymétrie du vol.
  • Le compas magnétique démontre en tout temps la direction du nord, quelle que soit la route suivie par le planeur.

Comment vole le planeur ?

En théorie, il ne fait que descendre en vol plané. Il chute en continu par rapport à la masse d’air qui l’entoure de toute part. Si elle est stable ou descendante, il perd de la hauteur. Le pilote (vélivole) pour se retrouver en altitude et se maintenir en l’air, il doit rechercher les différentes ascendances et réaliser des spirales dans ces dernières. Mais qui sont-elles ?

Elles se classent en trois catégories : les ascendances thermiques, dynamiques et les ondes orographiques (reliefs terriens). Chacune possède leurs particularités. En voici l’une d’elles.

L’ascendance thermique

Elle représente un courant d’air ascendant provoqué par le réchauffement de l’air près du sol. Plus une masse d’air est chaude, plus son volume s’agrandit et son poids devient léger.

En fin de matinée, elles peuvent se former par un réchauffement différent du sol entre deux zones. On peut constater qu’un champ de blé se retrouve plus chaud que la bordure de la forêt avoisinante. Une pente de relief possédera une température plus haute par rapport à la portion de vallée d’où elle s’élève.

En résumé, il peut exister en même temps plusieurs types d’ascendances et d’emplacements d’air pendant le vol. Le pilote doit s’adapter à chacune.

Souvent, les traînées des cumulus et le ciel sans cumulus indiquent la présence de thermiques. Sous un nuage, la partie sombre peut désigner son existence. Le vent peut influencer la structure des thermiques. Lors de vents forts au sol et en altitude, elles risquent de devenir difficiles et turbulentes.

Plusieurs points sont à considérer : l’air sec, les cumulus, la vitesse du vent et le moment de la journée. L’environnement terrestre comme les formes des montagnes, les terrains sablonneux représente aussi des éléments importants à analyser par le pilote.

Le planeur, son vol, son pilote
Le pilote et son planeur

Le pilotage en voltige

La voltige en planeur ajoute une dimension excitante au vol traditionnel. En utilisant des techniques spécifiques et des manœuvres acrobatiques, les pilotes peuvent réaliser des figures impressionnantes comme des boucles, des tonneaux et des vrilles. La pratique de la voltige nécessite une formation spéciale pour maîtriser ces manœuvres avec sécurité et précision. Les compétitions de voltige en planeur permettent aux pilotes de démontrer leurs compétences et leur créativité dans le ciel.

Comment devenir pilote de planeur ?

La formation pour piloter un planeur comprend des cours théoriques, des cours pratiques et des vols supervisés par des instructeurs qualifiés. Les cours mettent l’accent sur la sécurité, la navigation, les techniques de vol sans moteur et l’utilisation des courants d’air ascendants. Pour les aspirants pilotes de voltige, une formation complémentaire est requise pour maîtriser les compétentes spécifiques à cette discipline.

La formation pour devenir pilote

L’âge minimum requis pour devenir pilote est 16 ans. La personne doit également obtenir un certificat médical de catégorie 4 pour obtenir sa licence de pilote de planeur. Ce certificat demeure valide 60 mois et peut être renouvelé par un nouveau certificat médical.

Le futur pilote doit réussir un cours théorique au sol d’une durée de 15 heures environ portant sur certains sujets tels que :

  • Le règlement de l’aviation canadien,
  • L’aérodynamique et la mécanique du vol,
  • La météorologie et les instruments de vol,
  • Les opérations aériennes et les procédures d’urgence,
  • La prise de décisions du pilote.

En ce qui concerne l’expérience en vol, la personne doit compléter une formation d’une durée minimum de 6 heures sous la supervision d’un instructeur vol planeur. Elle comprend des décollages, d’atterrissages, de vols accompagnés et des vols en solo.

Une période d’expérience est requise avant de pouvoir faire une demande pour sa licence. Le futur pilote doit démontrer en vol et au sol qu’il possède les connaissances, les compétences pour effectuer les manœuvres normales et d’urgence.

Lorsque le moment sera venu, l’instructeur de vol de planeur rédigera un avis écrit attestant que le futur pilote est apte à obtenir sa licence de pilotage de planeur.

(Note — Il est possible que certaines de ces informations puissent être différentes d’un endroit à l’autre. Cependant, elles donnent une bonne idée du sujet)

Les qualités d’un pilote de planeur

Un bon pilote de planeur se démarque par plusieurs qualités. Tout d’abord, ce passionné du ciel doit être compétent, technique, sécuritaire et bon camarade.

  • . Posséder un excellent sens d’orientation pour se repérer dans le ciel et de ne pas se perdre.
  • . Avoir une grande précision dans les manœuvres de pilotage pour maintenir le contrôle de l’appareil.
  • .Garder son sang-froid en cas de situations d’urgence pour prendre des décisions appropriées.

Les sensations d’un vol en planeur

Le vol en planeur offre une expérience unique, silencieuse et fluide dans le ciel. Ressentez la liberté d’un vol sans moteur. En planeur, vous pouvez vivre un vol tranquille et doux ou choisir des voltiges pour des sensations fortes. C’est un vrai plaisir de se retrouver dans les airs.

Le vol en planeur offre une expérience unique, silencieuse et fluide dans le ciel. Ressentez la liberté d’un vol sans moteur. En planeur, vous pouvez vivre un vol tranquille et doux ou choisir des voltiges pour des sensations fortes. C’est un vrai plaisir de se retrouver dans le ciel.

Un petit questionnaire !

Comment appelle-t-on celui ou celle qui pratique le vol à voile ?

Comment avait-on surnommé Otto Lilienthal, ce pionnier du vol humain ?

Les réponses se retrouvent quelque part dans l’article.

As-tu trouvé les réponses?

Le planeur, son vol et son pilote

« Oui, je sais, comme lecteur tu es demeuré sur ta faim… Tu désires en connaître davantage. Bonne nouvelle!

Le planeur, son vol et son pilote avec ses articles vous donneront une belle évasion dans le ciel en lecture. C’est à suivre.

(mise à jour : 31-08-2024)

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