LE PARACHUTISME ET SON ABSENCE EN HIVER QUÉBÉCOIS

Mais, pourquoi le parachutisme est-il absent au Québec en période froide ?

Le parachutisme et son absence en hiver québécois déçoivent beaucoup les adeptes de ce sport. Mais, comment ces sportifs se sentent-ils pendant cet arrêt sans faire leur sport préféré ? Dans cet article, nous explorerons ces différents aspects, ainsi que les choix possibles pour pallier le manque d’adrénaline chez ces amateurs.

Le parachutisme est une activité extrême, enivrante qui séduit de nombreux adeptes québécois en quête de sensations fortes. Cependant, durant la saison hivernale, il est difficile, même impossible, de pratiquer ce sport. Les centres de parachutisme ferment leurs portes vers la mi-octobre. Ils laissent leurs passionnés dans l’attente du retour au printemps. Cette absence s’explique par plusieurs raisons.

Pourquoi le parachutisme ne se pratique-t-il pas en hiver au Québec ?

D’abord, admettons que ce sport extrême implique une activité qui exige des conditions idéales de la météo pour assurer la sécurité du sauteur. Le temps rigoureux québécois en froide saison empêche la pratique du parachutisme.

Les climats hivernaux rendraient les sauts en parachute plus dangereux. D’ailleurs, les vents imprévus, la neige et la glace hausseraient les risques d’accident lors des atterrissages.

Divers autres critères expliquent cette absence, tels que les avions inadaptés pour larguer les parachutistes. De plus, l’organisation des zones de saut poserait problème.

Les avions légers peuvent-ils résister aux sauts d’hiver au Québec ?

Les petits avions utilisés pour les sauts en parachute au Québec pourraient ne pas être adaptés au temps hivernal. En effet, les basses températures risquent de toucher leurs moteurs et de causer le givrage des ailes. Cela nuirait à la stabilité de l’appareil en plein trajet aérien.

Quels effets la météo exerce-t-elle sur le parachutisme en hiver ?

Certaines conditions de la météo provoquent des turbulences importantes. Elles peuvent rendre les vols plus dangereux et présenter des risques pour les pilotes et passagers. Par exemple, la visibilité peut être réduite en raison de la présence de neige ou de brouillard, ce qui accroîtrait les chances d’incidents lors des phases d’atterrissage.

En outre, les gros froids peuvent affecter le bon fonctionnement de l’équipement des sauteurs, nuisant ainsi, à leur performance en chute libre et sous voilure. Donc, les centres de parachutisme doivent suspendre leurs activités pendant la saison froide afin d’assurer la sécurité de tous les participants.

Comment les parachutistes se sentent-ils durant la pause hivernale ?

En hiver, les amateurs de ce sport vivent un manque de la sensation de liberté et d’adrénaline. Pendant ces mois, un bon nombre d’entre eux éprouve un grand vide. De plus, l’arrêt de pratique peut entraîner une perte de compétence et de confiance. Cela pourrait affecter leur performance lors des prochains sauts.

Cependant, les parachutistes peuvent se tenir actifs pendant la saison froide en faisant des activités extrêmes comme le ski, le snowboard ou la montée sur glace. Ces activités leur donnent un sentiment de liberté et de maîtrise. Elles leur permettent d’explorer leurs limites.

D’autres pratiquent en salle telles que l’escalade ou l’exercice physique régulier pour rester en bonne forme.

Recherche d’autres moyens

Par ailleurs, certains cherchent d’autres moyens pour poursuivre leur passion. Par exemple, à Laval, près de Montréal, ils ont la chance de s’entraîner dans une soufflerie, aussi connue sous le nom de simulateur de chute libre. Elle offre une expérience excitante pour les passionnés et les non-initiés en quête de sensations fortes. Quelques-uns décident d’aller sauter sous les rayons chauds du soleil comme en Floride.

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iFly Montréal (Skyventure Montréal)
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Séjour en Floride — hiver 2012

Comment se préparent les parachutistes pour la saison estivale ?

En vue de la prochaine saison, les sauteurs veillent à leur condition physique et mentale. Une fois le printemps venu, ils pourront à nouveau s’envoler. Ils retrouveront la sensation de liberté et d’adrénaline propre à ce sport. De plus, cette pause leur permettra de profiter encore plus de chaque saut à venir.

Que signifie l’ouverture des centres de parachutisme ?

Les passionnés de ce sport attendent avec impatience leur ouverture. Certains s’amusent à faire le décompte des jours. Avant de cette grande journée, ils vérifient avec minutie leur équipement pour être prêts à sauter dans les airs. C’est un mois d’excitation intense pour ces adeptes qui ne rêvent que de leur prochaine chute libre.

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Préparation de l’équipement
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Prêt pour l’ouverture du centre de parachutisme

Les centres ouvrent leurs portes, adaptant leur calendrier en fonction des conditions de la météo et des terrains. Une fois la saison de sauts lancée, les assoiffés peuvent enfin revivre les sensations fortes tant recherchées. C’est le moment très attendu où les amateurs s’adonnent à leur passion et défient les lois de la gravité.

L’ouverture des centres de parachutisme

Le premier jour d’ouverture, porte le nom la journée de sécurité. Elle débute par une séance de rappel réalisé par les instructeurs des centres. Avec les adeptes présents, ils passent en revue les aspects cruciaux sur les équipements, le vol en avion, la chute libre et l’atterrissage. Cette revue a son importance pour garantir la protection de tous les sauteurs afin qu’ils puissent profiter pleinement de leur expérience de leur sport.

Bref, l’ouverture marque le début d’une saison riche en adrénaline et en émotions fortes pour les passionnés de cette activité extrême. C’est le temps de se lancer dans le vide, de défier ses peurs et de vivre des sensations uniques en volant. Une passion véritable qui motive les amateurs tout au long de l’été.

retour - dans - ciel- après- arrêt- hiver - quebecois
Vive le retour dans le ciel après l’arrêt hivernal !
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Ouverture du centre de parachutisme du Québec — fin avril

Conclusion 

Tous les centres de sauts en parachute sont fermés par mesure de sécurité. Les conditions de la météo ne favorisent pas la pratique de ce sport. Toutefois, les passionnés trouvent des moyens pour rester actifs. Ils attendent avec impatience l’ouverture de leur site de saut. C’est le moment tant espéré pour vivre leur passion et défier les lois de la gravité dans les airs. Ils retrouvent tous leur beau grand sourire.

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Le ciel m’a donné des ailes — Pas trop âgée pour commencer le parachutisme ? Le sourire d’une parachutiste

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